Les critiques de Microsoft Edge comme navigateur par défaut par des concurrents plus petits
La décision de la Commission européenne concernant les géants de la technologie comme Apple, Amazon et Meta limitant la préinstallation de leurs propres services, tels que les navigateurs, peut paraître simple. Cependant, la distinction entre une violation du Digital Markets Act (DMA) et une pratique de concurrence loyale n’est pas claire. Bien que Microsoft fasse partie des entreprises pointées du doigt par la Commission, le DMA n’empêche pas Microsoft de préinstaller son navigateur Edge sur les appareils.
Vivaldi et d’autres réclament l’inclusion d’Edge dans le DMA
Microsoft fait partie des 22 entreprises identifiées par la Commission européenne comme bénéficiant d’un avantage déloyal dans le secteur technologique. Le navigateur Edge a toutefois été exempté des exigences du DMA. Des navigateurs tels que Vivaldi, Waterfox, Wavebox et Open Web Advocacy ont envoyé une lettre à la Commission pour demander une réévaluation de cette exemption.
Ce n’est pas la première fois que la Commission européenne est confrontée à ce problème. En juillet dernier, l’entreprise à l’origine du navigateur Opera avait engagé une action en justice contre la Commission concernant cette même exemption.
Lors de l’achat d’un ordinateur équipé de Windows 11, Microsoft inclut Edge, de la même manière que Google et Apple intègrent respectivement Chrome et Safari. Oui, certains utilisateurs peuvent choisir de s’en tenir aux paramètres par défaut sans télécharger d’alternatives comme Opera ou Vivaldi, c’est une réalité !
Les navigateurs de plus petite taille demandent un réexamen de la part de la Commission européenne
Dans leur lettre adressée à la Commission européenne, ces petites entreprises de navigateurs ont exprimé leur soutien à l’action en justice d’Opera contre la Commission. Elles exhortent la Commission à réévaluer l’exemption accordée au navigateur Edge, qui est le navigateur prédéfini sur chaque ordinateur Windows.
Les développeurs de Vivaldi et d’autres navigateurs de moindre envergure ont critiqué les « pratiques déloyales » de la commission, soulignant que même si de nombreuses options de navigation existent, les utilisateurs ont souvent du mal à les trouver sans effort. Ils affirment que les navigateurs indépendants sont confrontés à des désavantages importants par rapport à Edge.
D’après des extraits de la lettre envoyée à la Commission européenne, les arguments de ces deux sociétés semblent fondés. Cependant, l’examen des parts de marché permet de mieux comprendre l’exclusion d’Edge de ces arguments. Selon StatCounter, Chrome domine le marché avec 66 % des parts, tandis qu’Edge n’en détient que 5 %, en grande partie grâce à son statut de navigateur par défaut. Pour plus de contexte, découvrez pourquoi l’un de nos auteurs préfère Opera à Edge et Chrome.
De plus, outre la désignation automatique comme navigateur par défaut, les petits navigateurs affirment que les notifications contextuelles d’Edge présentent souvent les fonctionnalités des navigateurs concurrents de manière peu flatteuse et trompeuse.
En fin de compte, le choix vous appartient, à vous, l’utilisateur : utiliserez-vous le navigateur disponible sur votre appareil ou rechercherez-vous celui qui offre les fonctionnalités les plus attrayantes ? Si vous trouvez qu’Edge manque de fonctionnalités, découvrez comment installer des extensions Chrome sur Edge pour le personnaliser et améliorer votre productivité.
Crédit image : Canva. Toutes les captures d’écran par Laura Tucker.
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